L'histoire de Maître Usui

Le Reiki fut redécouvert à la fin du XIXe siècle par le Dr. Usui, un moine chrétien du Japon, qui enseignait dans l'école de son monastère. Un jour, un de ses élèves lui demanda s'il croyait à la Bible et à tout ce qui s'y trouvait écrit. Il répondit par l'affirmative. On lui demanda alors s'il croyait également aux guérisons qui y sont rapportées et il répondit à nouveau que oui. L'élève insatisfait déclara que le Dr. Usui avait certainement accu­mulé suffisamment d'expériences dans sa vie pour avoir la foi, mais que lui-même attendait encore des preuves.

 

Cette conversation fit réfléchir le Dr. Usui. Si les guérisons que mentionnait la Bible et auxquelles il croyait, avaient réellement existé, pourquoi y avait-il autant de maladies et de souffrances sur la terre ? Cela lui paraissait illogique.

Cette constatation le troubla tellement, que le jour suivant, il quitta le monastère et ses élèves pour se mettre en quête. Il se ren­dit d'abord en Amérique pour y étudier les langues anciennes. Il se mit alors à consulter les textes japonais et, sa recherche s'avérant infructueuse, il se plongea dans les écrits chinois. Rien de tout cela ne le rendit satisfait, il ne trouvait pas ce qu'il cherchait.

Il se mit alors en route pour l'Inde. De nombreux saints ayant été éduqués dans ce pays, il voulait y consulter les manuscrits anciens. Dans un premier temps, il dût apprendre le sanscrit, car la plupart des ouvrages n'étaient pas traduits.

 

Ses efforts ,,néanmoins portèrent leurs fruits car il trouva les écrits d'un disciple inconnu de Bouddha, qui décrivait comment Jésus, Bouddha et d'autres saints avaient procédé pour guérir. Le Dr. Usui connaissait désormais les signes et les symboles, mais il ne pouvait pas encore guérir.

Il ne se laissa pas décourager et retourna dans son monastère pour demander conseil à son abbé. Ce dernier ne put l'aider, et lui signifia même qu'il trouvait dangereux de sonder ces questions.

 

Le Dr. Usui, peu impressionné par cette rebuffade, décida de gagner l'une des montagnes sacrées du Japon. Il voulait y jeûner et méditer jusqu'au moment où il aurait trouvé la réponse. Arrivé à destination, il posa devant lui vingt-et-une pierres, une pour cha­que jour, et commença à méditer, à chanter et à lire les écrits sacrés. Lorsqu'au matin du vingt-et-unième jour, il eut jeté le der­nier caillou, il était fatigué et affamé. Souffrant du froid, il était aussi déçu que rien ne se soit encore passé. Au moment où il allait abandonner définitivement, et peut-être parce qu'il n'attendait alors plus rien, il aperçut dans le lointain une lumière éblouissante. Elle semblait se précipiter vers lui et, malgré sa peur, il resta immobile. La lumière vint le frapper et le jeta au sol. Il vit alors défiler, à un rythme ultra-rapide, les symboles qu'il connaissait déjà par les écrits. Ces signes incandescents s'inscrivirent alors définitivement dans sa mémoire.

 

En outre, il ne ressentait plus ni le froid, ni la fatigue ; il se sentait aussi vigoureux qu'avant ses vingt-et-un jours de jeûne.

Il entama alors la descente de la montagne. Après un moment, il se heurta si fortement le pied contre une pierre qu'un de ses ongles de pied fut pratiquement arraché. Le Dr. Usui frotta le pied blessé pour soulager la douleur. À son grand étonnement, la souf­france diminua très vite et après un court instant, la blessure cessa de saigner.

Arrivé au pied de la montagne, il s'empressa de se rendre dans une auberge pour se restaurer après son jeûne prolongé. L'auber­giste le pria de s'installer sous un arbre et de patienter pendant qu'il lui préparait un repas frugal. Il vit alors arriver la fille de l'aubergiste. Une de ses joues était enflée et ses yeux étaient rou­gis par les pleurs. Le Dr. Usui lui demanda de s'approcher et apposa sa main quelques instants sur l'endroit endolori. La dou­leur disparut sur le champ et !a joue désenfla.

 

De retour au monastère, le Dr. Usui gagna sa chambre pour se reposer de son voyage. Il demanda alors à voir son abbé, afin de lui raconter ce qu'il avait vécu. Le vieil abbé était cloué au lit par une attaque de goutte ; ses articulations le faisaient tellement souffrir qu'il ne pouvait plus marcher. Le Dr. Usui lui imposa les mains et les douleurs s'atténuèrent.

Ainsi assuré de son pouvoir de guérison, le Dr. Usui prit la route pour répandre ses bienfaits dans le monde. Il se rendit dans le quartier pauvre de Kyoto, sa ville natale.

Là, il guérit de nombreuses personnes et demanda aux jeunes de se mettre en quête de travail. Il passa cinq ans dans cette ville dans le seul but d'y faire le bien. Le Dr. Usui remarqua alors que certains mendiants revenaient le voir régulièrement. Il leur demanda pourquoi ils n'étaient pas à leur travail. Ces derniers lui répondirent que l'oisiveté leur convenait beaucoup mieux que le travail. Le Dr. Usui, qui avait passé plusieurs années de sa vie parmi ces gens, fut fortement déçu. Il établi alors les 5 préceptes du Reïki afin de replacer les patients dans leur responsabilité de guérison.  Il quitta le quartier et décida de n'aider que ceux qui l'en prieraient. Parallèlement, il enseigna l'art de guérir.

Le Dr. Usui ne se contenta pas de guérir, mais initia d'autres personnes à la pratique qu'il avait redécouverte. Il fit en sorte que le Reiki se répande dans le monde entier. Grâce à lui, nous profitons aujourd'hui encore de ce présent.

 

Extrait inspiré du livre de Stephan Schulte

 

Anna-Sophia Charlier
Facilitatrice d'Ancrage / +32 485 51.54.17 / contact@ancreensoi.be

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